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déroule,ment du sedr détaillé en francais

Déroulement du Séder de Pessa’h

Kadech

1. La table sera dressée bien avant le retour de la synagogue, pour commencer au plus tôt le kiddouch afin que les enfants puissent profiter au maximum du séder, soirée éducative par excellence. Sauf en cas de force majeure, on attendra la nuit pour faire le kiddouch.

2. Il est recommandé en signe de liberté, de poser sur la table la plus belle vaisselle que l’on possède.

3. Les coupes devront contenir au moins 81 ml, et devront être rincées à l’eau.

4. On remplira les coupes de chaque convive de vin ou de jus de raisin, et on y ajoutera trois gouttes d’eau pour adoucir la «rigueur» du vin.

4. On veillera aussi à préparer des petits verres pour les enfants ainsi que des friandises, pour les maintenir éveillés le plus longtemps possible. Une bonne sieste leur sera très bénéfique.

5. On récitera le kiddouch debout, et on consommera assis la première coupe, accoudé sur la gauche.

6. Hommes et femmes devront s’accouder pour consommer les quatre coupes de vin (ou jus de raisin).

7. On fera le kiddouch sur du vin rouge de préférence, ou sur du jus de raisin pour ceux qui ne supportent pas le vin.

8. On consommera a priori le volume de 81ml d’un trait.

9. Le chef de famille fera le kiddouch. Tous, devront écouter attentivement avec l’intention de se rendre quittes de cette mitsva, et répondront amen aux bénédictions.

10. Les femmes pourront répondre amen à la bénédiction de Shéhé’héyanou récitée pendant le kiddouch, même si elles ont déjà récité cette bénédiction après l’allumage des lumières en l’honneur de la fête. En règle générale, on leur enseignera a priori de ne pas la réciter, mais de l’écouter au moment du kiddouch.

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Our’hats

Tous les assistants se lavent les mains sans bénédiction, car tout aliment trempé dans un liquide nécessite une ablution.

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Carpass

Le chef de famille, ainsi que chaque assistant prend un morceau de céleri, inférieur à 18 grammes trempé dans de l’eau salée ou du vinaigre, et récitera la bénédiction suivante avant de le manger, sans s’accouder :

[well]בָּרוּךְ אַתָּה ה’ אֱלֹהֵינוּ מֶלֶךְ הָעוֹלָם, בּוֹרֵא פְּרִי הָאֲדָמָה[/well]

[well]Tu es source de bénédictions Hachem notre D.ieu Roi de l’univers Qui crées le fruit de la terre.[/well]

 En récitant cette bénédiction, on pensera aussi au maror que l’on va consommer par la suite.

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Ya’hats

Avant de commencer la lecture de la haggada, le chef de famille prend la matsa du milieu d’entre les trois matsot, qu’il partage en deux parties inégales : la grande partie en forme de la lettre ו (vav) sera mangée comme Afikomène à la fin du repas [elle remplace le sacrifice pascal] ; la petite partie en forme de la lettre ד (dalét) sera placée entre les deux autres matsot.

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Maguid

C’est le récit de la haggada, et toute la famille doit y participer.

Les femmes aussi sont tenues de réciter la haggada ou à défaut de l’écouter. Si elles ne comprennent pas l’hébreu, il faut traduire la haggada dans la langue d’usage.

Auparavant, il est coutume que le chef de famille fasse tourner le plateau du séder sur la tête des convives assis.

On pose alors le plateau sur la table, on le découvre, et on commence le récit de la sortie d’Egypte.

Après avoir récité le premier paragraphe, on remplit les verres de la deuxième coupe. On éloigne le plateau pour attirer l’attention des enfants, et on continue la haggada.

Il est coutume de faire chanter par les enfants ou par le plus jeune des enfants : Ma nichtana

On replace le plateau au centre de la table, et on continue le récit le plateau découvert.

Avant la lecture des dix plaies, on apporte au chef de famille deux verres, l’un de vin et l’autre d’eau, ainsi qu’une cuvette.

Chaque fois qu’une plaie ou un groupe de plaies (en acrostiche), ou les mots (sang, feu, colonnes de fumées) sont cités, il verse du vin dans la cuvette, puis de l’eau, et termine par rincer le verre de vin avec l’eau restante, au total au nombre de seize fois.

Arrivés à matsa zou, le chef de famille prend la matsa coupée, la montre aux convives et continue le récit.

Arrivés à maror zé, le chef de famille prend les herbes amères à la main et continue le récit.

Arrivés à lefikhakh, on couvre le plateau et chacun prend la deuxième coupe à la main, jusqu’à gaal Israël.

On s’accoude sur le côté gauche et on boit la deuxième coupe.

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Ro’htsa

On se lave les mains et on récite la bénédiction suivante :

[well]בָּרוּךְ אַתָּה ה’ אֱלֹהֵינוּ מֶלֶךְ הָעוֹלָם אֲשֶׁר קִדְּשָׁנוּ בְּמִצְוֹתָיו וְצִוָּנוּ עַל נְטִילַת יָדָיִם[/well]

[well]Tu es source de bénédictions Hachem notre D.ieu Roi de l’univers Qui nous a sanctifiés par Ses commandements et nous as ordonnés de nous laver les mains.[/well]

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Motsi Matsa

Le chef de famille prend les trois matsot dans l’ordre où elles se trouvent dans le plateau, la moitié entre les deux entières, et récite la bénédiction suivante :

[well]בָּרוּךְ אַתָּה ה’ אֱלֹהֵינוּ מֶלֶךְ הָעוֹלָם הַמּוֹצִיא לֶחֶם מִן הָאָרֶץ[/well]

[well]Tu es source de bénédictions Hachem notre D.ieu Roi de l’univers Qui fais sortir le pain de la terre.[/well]

Ensuite, il laisse glisser la matsa inférieure, et tenant dans ses mains la matsa supérieure entière avec le morceau de matsa, il récite la bénédiction suivante :

[well]בָּרוּךְ אַתָּה ה’ אֱלֹהֵינוּ מֶלֶךְ הָעוֹלָם אֲשֶׁר קִדְּשָנוּ, בְּמִצְוֹתָיו וְצִוָּנוּ עַל אֲכִילַת מַצָּה[/well]

[well]Tu es source de bénédictions Hachem notre D.ieu Roi de l’univers Qui nous a sanctifiés par Ses commandements et nous as ordonnés de manger la matsa[/well]

 

Notes :

  • Immédiatement après, il coupe un morceau de la matsa supérieure et un morceau de la matsa du milieu, trempe les deux dans le sel, et mange les deux ensemble, accoudé sur la gauche.
  • Il convient de manger sans faire de pause deux fois 27 grammes, pour accomplir véritablement la mitsva du jour.
  • Si on a oublié de s’accouder, il faut manger de nouveau la quantité requise, accoudé.
  • On pensera à s’acquitter de son devoir de manger la matsa ce soir-là.
  • Le chef de famille devra s’assurer que chaque convive reçoive la quantité suffisante de matsa.
  • Il commencera par goûter la matsa avant d’en distribuer aux autres membres de sa famille.
  • On pourra utiliser à cet effet, une balance exclusivement mécanique, pour s’assurer de consommer la quantité requise.
  • Il convient de bien mâcher la matsa avant de l’avaler.
  • Si quelqu’un ne peut pas mâcher la matsa, il pourra la tremper dans l’eau, pour la rendre plus tendre.

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Maror

Après avoir consommé la matsa, on prendra un morceau de salade laitue ou d’endives, que l’on trempera dans le ‘Harosset et on récite la bénédiction suivante :

[well]בָּרוּךְ אַתָּה ה’ אֱלֹהֵינוּ מֶלֶךְ הָעוֹלָם אֲשֶׁר קִדְּשָנוּ בְּמִצְוֹתָיו, וְצִוָּנוּ עַל אֲכִילַת מָרוֹר[/well]

[well]Tu es source de bénédictions Hachem notre D.ieu Roi de l’univers Qui nous a sanctifiés par Ses commandements et nous as ordonnés de manger des herbes amères[/well]

Notes :

  • On ne s’accoude pas pour manger le maror.
  • Il convient d’en manger 27 grammes.
  • On pensera à s’acquitter de son devoir de manger le maror ce soir-là.

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Corekh

On prendra un morceau de la troisième matsa que l’on enroule de maror, on trempe le tout dans le ‘harosset, et on récite ce qui suit :

[well] »En souvenir de Hillel qui les mangeait ensemble… »[/well]

 

Notes :

  • On prendra 27 grammes de matsa, et 27 grammes de maror.
  • Il convient de les manger a priori en s’accoudant. Si on les a consommés sans s’accouder, il n’est pas nécessaire d’en consommer de nouveau.

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Choul’hane ‘Orekh

On dresse la table pour consommer le repas.

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Tsafoun

A la fin du repas, on distribue à chacun un morceau de matsa réservé pour l’afikomène, que l’on complétera avec une autre matsa, pour obtenir 27 grammes pour chaque convive et on récite :

[well]זֵכֶר לְקָרְבַּן פֶּסַח הַנֶּאֱכַל עַל הַשָּׂבָע[/well]

[well]En souvenir du sacrifice pascal qui était consommé dans un état de satiété.[/well]

 

Notes :

  • Il convient de manger l’afikomène en s’accoudant, sans changer de place.
  • Certains ont coutume de consommer deux fois 27 grammes.
  • Après l’avoir consommé, et pour en garder le goût, on ne consommera que les coupes de vin, ou de l’eau, ou du café.
  • On s’efforcera de consommer l’afikomène avant la moitié de la nuit (‘hatsot).

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Barekh

On se lave les extrémités des doigts (mayim a’haronim), on remplit la troisième coupe, et on récite le Birkat hamazone.

On récite de nouveau la bénédiction sur le vin, et on boit la troisième coupe en s’accoudant.

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Hallel

On remplit la quatrième coupe, on récite le hallel en chantant avec joie, et on termine ainsi la haggada.

On consomme la quatrième et dernière coupe en s’accoudant.

 

Notes :

  • Il convient de s’efforcer de consommer la totalité de cette coupe d’un trait, pour pouvoir réciter la bénédiction finale après la consommation du vin.
  • On s’efforcera aussi de terminer le hallel et de consommer la dernière coupe, avant la moitié de la nuit (‘hatsot).
  • Ceux qui terminent plus tard, peuvent toutefois réciter la dernière bénédiction après le hallel.

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Nirtsa

On demande à D.ieu d’agréer toutes nos prières de cette soirée extraordinairement riche du calendrier juif, et de hâter la venue du Machia’h, pour voir enfin le Temple de Jérusalem reconstruit, afin que nous puissions tous, offrir en sacrifice, l’agneau pascal.

Pessah – Quizz 2

בס »ד

Questions – Réponses

Les décisions du R.O.Y (Rav Ovadia Yossef) chlita

     

Le ‘hamets,  définition, recherche et annulation

 

1.  Qu’appelle-t-on ‘hamets ?

On appelle ‘hamets tous les dérivés fermentés des cinq céréales suivantes : le blé, l’orge, l’épeautre, le seigle et l’avoine.

Exemples : pains, gâteaux, bière, whisky, etc.

2.  Quelle est la particularité du ‘hamets ?

L’interdiction du ‘hamets pendant toute la fête de Pessah est particulière. En effet, il est non seulement interdit de consommer, mais il est aussi interdit de le posséder ou d’en tirer profit.

Un juif qui garde du ‘hamets en sa possession pendant Pessah, transgresse à chaque instant l’ordonnance qui défend de voir ou de conserver  du ‘hamets chez soi, et il sera interdit à jamais, de tirer profit de ce ‘hamets, même si on a prononcé la formule d’annulation du ‘hamets.

3.  Qu’est-ce que la vente du ‘hamets ?  

Une vente du ‘hamets est organisée par les autorités rabbiniques dans chaque communauté, pour tous commerces ou particuliers ne pouvant éliminer toute trace de ‘hamets chez eux avant Pessa’h.

Après Pessa’h, on prendra soin d’acheter des produits contenant du ‘hamets exclusivement dans des boutiques ayant vendu le ‘hamets selon la halakha, car le ‘hamets d’un juif qui n’a pas vendu son ‘hamets est interdit à la consommation même après Pessa’h.

4.  Quand, comment et où faut-il rechercher le ‘hamets ?

  • Le 13 nissan au soir, cette année le jeudi 5 Avril,  dès la tombée de la nuit, on cessera toute activité, pour faire la recherche du ‘hamets ou bedikat ‘hamets.
  • Elle se fait à l’aide d’une bougie mais il n’est pas nécessaire d’éteindre la  lumière électrique.
  • Elle s’effectue dans toutes les pièces où l’on peut craindre d’avoir introduit le ‘hamets au cours de l’année. On aura pris soin longtemps à l’avance, de se débarrasser de tout type de ‘hamets. Il faudra examiner les poches des vêtements, les cartables des enfants, les coins et recoins de la maison, ainsi que  tous les lieux susceptibles de contenir du ‘hamets.
  • Il est d’usage de déposer avant cette recherche, dix   morceaux de pain inférieurs à 27 g, enveloppés soigneusement de papier, en divers endroits de la maison où celui qui fait la recherche peut les trouver.

5.  Doit-on faire la recherche du ‘hamets dans sa voiture ?

Après avoir fait la recherche dans son appartement, il faut aussi faire la recherche dans sa voiture avec une lampe électrique sans réciter de nouveau la bénédiction.

6. Celui qui voyage pour Pessa’h et quitte son domicile quelques jours auparavant, que doit-il faire ?

La veille de son départ, il devra faire la recherche du ‘hamets à la tombée de la nuit, mais sans réciter de bénédiction.

Il devra aussi le moment venu faire le bitoul.

7. Jusqu’à quand peut-on consommer le ‘hamets ?

On peut consommer le ‘hamets la veille de Pessa’h jusqu’à la fin de la quatrième heure [saisonnière] depuis le lever du jour.

Note : Il s’agit de compter le nombre d’heures depuis l’aube jusqu’à la nuit et de diviser ce nombre par douze. On obtient alors la valeur de l’heure saisonnière.

8. Jusqu’à quand est-il permis d’en profiter sans pouvoir le consommer ?

 On peut tirer profit du ‘hamets jusqu’à la fin de la cinquième heure [saisonnière]  depuis le lever du jour.

9.  Quelle bénédiction doit-on à réciter avant la recherche ?  

  • Avant de commencer la recherche, on placera les dix morceaux qu’on aura minutieusement enveloppés, dans les quatre coins de la maison.
  •  On allumera une bougie, et on récitera la bénédiction suivante :

Tu es source de bénédictions Hachem

בָּרוּךְ אַתָּה ה’

notre D.ieu

אֱלֹהֵינו

Roi de l’univers

מֶלֶךְ הָעוֹלָם

Qui nous as sanctifiés

par Ses commandements

et nous as ordonnés

de faire disparaître le ‘hamets.

אֲשֶׁר קִדְּשָׁנוּ

 בְּמִצְוֹתָיו

וְצִוָּנו עַל בִּעוּר

חָמֵץ

  • Apres la bénédiction, on vérifie systématiquement toutes les pièces dans les coins et les recoins, en récupérant au passage les morceaux de pain dispersés.
  • On évitera de parler pendant toute la durée de la recherche du ‘hamets.
  • Après avoir fini la recherche du ’hamets, on fera la déclaration du bitoul.

10.  Qu’est ce que le bitoul ‘hamets ? Quand faut-il le faire ?

Après cette recherche, on procédera à l’annulation du ‘hamets (bitoul ‘hamets).

L’essentiel de cette annulation se fait dans le cœur, c’est-à-dire que l’on décide intérieurement que tout ‘hamets que l’on possède soit considéré comme nul, dénué de toute valeur, semblable à la poussière de la terre.

Nos Sages nous imposent d’énoncer la formule suivante trois fois de suite:

כָּל חֲמִירָא דְּאִכָּא בִּרְשׁוּתִי. דְּלָא חֲזִיתֵיהּ וּדְלָא בִיעַרְתֵּהּ, לִבְטִיל וְלֶהֱוֵי כְּעַפְרָא דְאַרְעָא

« Que tout  levain ou produit fermenté qui se trouve en ma possession, que je n’ai ni vu ni fait disparaître, soit considéré comme nul, et devienne semblable à la poussière de la terre.»

Cette formule rédigée en araméen par nos Sages, n’a de sens que si elle est comprise. Dans le cas contraire, il vaut mieux la réciter dans sa langue d’usage.

CAS PARTICULIERS :

Si vous entreprenez un voyage dans les 30 jours avant Pessa’h vous êtes tenus de faire la bedikat ‘hamets la veille de votre départ, mais sans bénédiction.

En voyage, la formule du bitoul peut être récitée n’importe où.

Attention : ne pas dépasser le délai [fin de la cinquième heure depuis le lever du jour] pour faire le bitoul  sans quoi, le ‘hamets ne pourra être annulé conformément a la halakha.

11Quand faut-il brûler le ‘hamets ?

Avant le début de la sixième heure, car pendant la sixième heure [saisonnière], il est interdit d’en tirer profit.

Rappelons que le ‘hamets est interdit à la consommation après le premier tiers de la journée du 14 nissan (cette année le vendredi 6 Avril), veille de Pessa’h.

Bien que la veille au soir on ait déjà annulé le ‘hamets après la recherche, le lendemain matin, après l’avoir brûlé, on l’annulera de nouveau, en incluant le ‘hamets se trouvant en notre possession à notre insu.

On récitera cette formule trois fois de suite:

כָּל חֲמִירָא דְאִכָּא בִרְשׁוּתִי. דַּחֲזִיתֵיהּ וּדְלָא חֲזִיתֵיהּ

וּדְלָא בִעַרְתֵּיהּ. לִבְטִיל וְלֶהֱוֵי כְּעַפְרָא דְאַרְעָא  דְּבִעַרְתֵּיהּ

Cette formule rédigée en araméen par nos Sages, n’a de sens que si elle est comprise. Dans le cas contraire, il vaut mieux la réciter dans sa langue d’usage.

 « Que tout levain ou produit fermenté qui se trouve en ma possession, que j’ai vu ou que je n’ai pas vu, que j’ai détruit ou que je n’ai pas détruit, soit considéré comme nul, et devienne semblable à la poussière de la terre.»

Ce qu’il faut faire, après avoir brûlé et annulé le ‘hamets :

  • Se brosser les dents minutieusement, pour éliminer toute    trace de ’hamets dans la bouche.
  • Les porteurs de prothèses amovibles devront nettoyer minutieusement leurs prothèses dentaires.
  • Il n’est pas nécessaire de les nettoyer à l’eau bouillante, mais ceux qui veulent adopter une attitude plus stricte, verseront sur les prothèses dentaires de l’eau bouillante.

Pessah – Quizz 1

בס''ד

Questions-réponses

Les décisions du R.O.Y(Rav Ovadia Yossef chlita)

Le kiddouch et les quatre coupes

1.  Doit-on attendre la nuit pour faire le kiddouch le soir du séder ?

 

A  priori, il faut attendre la nuit pour faire le kiddouch. En cas d’impossibilité ou de force majeure, on peut faire le kiddouch après le coucher du soleil. Cependant  le seder ne devra commencer qu’après la tombée de la nuit.

 

2. Le kiddouch du soir de fête (Yom tov) est-il une mitsva de la Torah ou d’ordre rabbinique ?

 

Bien qu’il y ait différents points de vue parmi les décisionnaires,  la majorité d’entre eux pensent, que le kiddouch du soir de fête est une mitsva de la Torah, comme le kiddouch du vendredi soir. 

 

3. Celui qui ne supporte pas le vin au point d’en devenir malade, doit-il se forcer à boire les quatre coupes de vin ?

 

Celui qui ne supporte pas le vin, s’il supporte le vin cuit ou le jus de raisin peut accomplir la mitsva des quatre coupes, avec du jus de raisin ou du vin cuit.  

 

4. Peut-on a priori être quitte de la mitsva du kiddouch ou des quatre coupes avec du vin pasteurisé ?

 

 L’usage s’est étendu de faire le kiddouch avec du vin ayant été porté à la température de quatre-vingts degrés en circuit fermé, car le goût n‘en est pas altéré et la thermolyse n’affecte pas le volume. La bénédiction est de ce fait inchangée (boré péri haguéféne).

 

5. Celui qui ne sait pas réciter la haggada et le hallel a-t-il l’obligation de boire les quatre coupes de vin ?

 

Oui, toutefois il devra espacer les quatre coupes de vin.

 

6.  Si le verre de kiddouch est propre doit-on le rincer ?

 

Il est recommandé de le rincer de l’extérieur et de l’intérieur.

On prendra soin d’y ajouter trois gouttes d’eau. [Le vin rappelle la rigueur et il est bon de l’adoucir, avec de l’eau qui elle symbolise la bonté].

 

7.  Quelles sont les règles générales à connaître pour les quatre coupes de vin ?

 

  • La coupe doit avoir une contenance minimale de 81 ml.
  • On doit consommer a priori la totalité des 81 ml d’un trait, et a posteriori, ne pas dépasser la durée de 6 minutes.
  • Si la coupe est grande, a priori il faut en consommer la majeure partie, et a posteriori, si l’on a consommé 81 ml on est quitte de la mitsva.
  • Hommes et femmes devront consommer les  quatre coupes, accoudés sur la gauche.
  • Si la coupe de vin a été consommée sans s’accouder, seuls les hommes devront consommer une nouvelle coupe en s’accoudant [à condition que leur état de santé le leur permet]. Les femmes en sont dans ce cas dispensées. 

 

8.  Les femmes ont-elles l’obligation de lire la haggada de boire les quatre coupes, etc. ?

 

Les femmes ont l’obligation de consommer les quatre coupes. Elles ont donc l’obligation de réciter la haggada et le hallel avec leurs bénédictions y compris la dernière qui clôture la haggada (acher guealanou).

Elles s’efforceront de réciter le hallel complet avec bénédictions avant le kiddouch.

 

9Les femmes ont-elles l’obligation d’écouter le kiddouch du soir de fête ?

 

Selon la majeure partie des décisionnaires, la femme a la même obligation que l’homme d’écouter le kiddouch du soir de yom tov.   

Rappelons que le kiddouch du soir de fête a les mêmes exigences que celui du vendredi soir : ne rien goûter avant le kiddouch, et réciter le kiddouch au même lieu où le repas sera consommé.

 

10.  Quelles sont les règles à connaître pour s’accouder ?

  • Il faut s’accouder du côté gauche, même pour un gaucher, car s’accouder du côté droit, équivaut à ne pas s’accouder du tout.
  • Hommes et femmes ont le même devoir de s’accouder.
  • Cette mitsva concerne la consommation des quatre coupes de vin, de la matsa, du corekh, et de l’afikomène.

Déroulement du Seder

בס''ד

KADECH קדש   :                                                         

1. La table sera dressée bien avant le retour de la synagogue, pour commencer au plus tôt le kiddouch afin que les enfants puissent profiter au maximum du séder, soirée éducative par excellence. Sauf en cas de force majeure, on attendra la nuit pour faire le kiddouch.

2. Il est recommandé en signe de liberté, de poser sur la table la plus belle vaisselle que l’on possède.

3. Les coupes devront contenir au moins 81 ml, et devront être rincées à l’eau.

4. On remplira les coupes de chaque convive de vin ou de jus de raisin, et on y ajoutera trois gouttes d’eau pour adoucir la «rigueur» du vin.

4. On veillera aussi à préparer des petits verres pour les enfants ainsi que des friandises, pour les maintenir éveillés le plus longtemps possible. Une bonne sieste leur sera très bénéfique. 

5. On récitera le kiddouch debout, et on consommera assis la première coupe, accoudé sur la gauche.

6. Hommes et femmes devront s’accouder pour consommer les quatre coupes de vin (ou jus de raisin).

7. On fera le kiddouch sur du vin rouge de préférence, ou sur du jus de raisin pour ceux qui ne supportent pas le vin.

8. On consommera a priori le volume de 81ml d’un trait.

9. Le chef de famille fera le kiddouch. Tous, devront écouter attentivement avec l’intention de se rendre quittes de cette mitsva, et répondront amen aux bénédictions.

10. Les femmes pourront répondre amen à la bénédiction שהחיינו récitée pendant le kiddouch, même si elles ont déjà récité cette bénédiction après l’allumage des lumières en l’honneur de la fête. En règle générale, on leur enseignera a priori de ne pas la réciter, mais de l’écouter au moment du kiddouch.


 OUR’HATS :    ורחץ

Tous les assistants se lavent les mains sans bénédiction, car tout aliment trempé dans un liquide nécessite une ablution.


CARPASS        כרפס   : 

Le chef de famille, ainsi que chaque assistant prend un morceau de céleri, inférieur à 18 grammes trempé dans de l’eau salée ou du vinaigre, et récitera la bénédiction suivante avant de le manger, sans s’accouder :                                                    

Tu es source de bénédictions Hachem

בָּרוּךְ אַתָּה ה'

notre D.ieu

אֱלֹהֵינוּ

Roi de l’univers

מֶלֶךְ הָעוֹלָם

Qui crées

le fruit de la terre.

 

, בּוֹרֵא

פְּרִי הָאֲדָמָה

 

 

En récitant cette bénédiction, on pensera aussi  au maror que l’on va consommer par la suite.


YA’HATS יחץ : 

Avant de commencer la lecture de la haggada, le chef de famille prend la matsa du milieu d’entre les trois matsot, qu’il partage en deux parties inégales : la grande partie en forme de la lettre ו  )vav(  sera mangée comme Afikomène à la fin du repas [elle remplace le sacrifice pascal] ; la petite partie en forme de la lettreד   (dalét)  sera placée entre les deux autres matsot.


MAGUID מגיד  : 

C’est le récit de la haggada, et toute la famille doit y participer.

Les femmes aussi sont tenues de réciter la haggada ou à   défaut de l’écouter. Si elles ne comprennent pas l’hébreu, il faut traduire la haggada dans la langue d’usage.

 Auparavant, il est coutume que le chef de famille fasse tourner le plateau du séder sur la tête des convives assis.

On pose alors le plateau sur la table, on le découvre, et on commence le récit de la sortie d’Egypte.

Après avoir récité le premier paragraphe, on remplit les verres de la deuxième coupe. On éloigne le plateau pour attirer l’attention des enfants, et on continue la haggada.

Il est coutume de faire chanter par les enfants ou par le plus jeune des enfants : Ma nichtana

On replace le plateau au centre de la  table, et on continue le récit le plateau découvert.

Avant la lecture des dix plaies, on apporte au chef de famille deux verres, l’un de vin et l’autre d’eau, ainsi qu’une cuvette.

Chaque fois qu’une plaie ou un groupe de plaies (en acrostiche), ou les mots (sang, feu, colonnes de fumées)  sont cités, il verse du vin dans la cuvette, puis de l’eau, et termine par rincer le verre de vin avec l’eau restante, au total au nombre de seize fois.

Arrivés à matsa zou, le chef de famille prend la matsa coupée, la montre aux convives et continue le récit.

Arrivés à maror zé, le chef de famille prend les herbes amères à la main et continue le récit.

Arrivés à lefikhakh, on couvre le plateau et chacun prend la deuxième coupe à la main, jusqu'à gaal Israël.

On s’accoude sur le côté gauche et on boit la deuxième coupe.


RO’HTSA רחצה :  

On se lave les mains et on récite la bénédiction suivante :

Tu es source de bénédictions

Hachem

בָּרוּךְ אַתָּה

 ה'

notre D.ieu

אֱלֹהֵינוּ

Roi de l’univers

מֶלֶךְ הָעוֹלָם

Qui nous a sanctifiés

אֲשֶׁר קִדְּשָׁנוּ

par Ses commandements

בְּמִצְוֹתָיו

et nous as ordonné

וְצִוָּנוּ

de nous laver les mains.

עַל נְטִילַת יָדָיִם


MOTSI MATSA מוציא מצה    : 

Le chef de famille prend les trois matsot dans l’ordre où elles se trouvent dans le plateau, la moitié entre les deux entières, et récite la bénédiction suivante :

 

Tu es source de bénédictions Hachem

בָּרוּךְ אַתָּה

ה'

notre D.ieu

אֱלֹהֵינוּ

R oi de l’univers

מֶלֶךְ הָעוֹלָם

Qui fais sortir le pain

הַמּוֹצִיא לֶחֶם

de la terre.

 מִן הָאָרֶץ

 

Ensuite, il laisse glisser la matsa inférieure, et tenant dans ses mains la matsa supérieure entière avec le morceau de matsa, il récite la bénédiction suivante :

 

Tu es source de bénédictions Hachem

בָּרוּךְ אַתָּה

ה'

notre D.ieu

אֱלֹהֵינוּ

Roi de l’univers

מֶלֶךְ הָעוֹלָם

Qui nous a sanctifiés

אֲשֶׁר קִדְּשָנוּ

par Ses commandements

, בְּמִצְוֹתָיו

et nous as ordonné

וְצִוָּנוּ

de  manger la matsa

עַל אֲכִילַת מַצָּה

 

Notes :

  • Immédiatement après, il coupe un morceau de la matsa supérieure et un morceau de la matsa du milieu, trempe les deux dans le sel, et mange les deux ensemble, accoudé sur la gauche.
  • Il convient de manger sans faire de pause deux fois 27 grammes, pour accomplir véritablement la mitsva du jour.
  • Si on a oublié de s’accouder, il faut manger de nouveau la quantité requise, accoudé.
  • On pensera à s’acquitter de son devoir de manger la matsa ce soir-là.
  • Le chef de famille devra s’assurer que chaque convive reçoive la quantité suffisante de matsa.
  • Il commencera par goûter la matsa avant d’en distribuer aux autres membres de sa famille.
  • On pourra utiliser à cet effet, une balance exclusivement mécanique, pour s’assurer de consommer la quantité requise.
  • Il convient de bien mâcher la matsa avant de l’avaler.
  • Si quelqu’un ne peut pas mâcher la matsa, il pourra la tremper dans l’eau, pour la rendre plus tendre.

MAROR מרור     :              

Après avoir consommé la matsa, on prendra un morceau de salade laitue ou d’endives, que l’on trempera dans le ‘Harosset et on récite la bénédiction suivante :

 

Tu es source de bénédictions Hachem

בָּרוּךְ אַתָּה

ה'

notre D.ieu

אֱלֹהֵינוּ

Roi de l’univers

מֶלֶךְ הָעוֹלָם

Qui nous a sanctifiés

אֲשֶׁר קִדְּשָנוּ

par Ses commandements

בְּמִצְוֹתָיו

et nous as ordonné

, וְצִוָּנוּ

de manger des herbes amères

עַל אֲכִילַת מָרוֹר

 

Notes :

  • On ne s’accoude pas pour manger le maror.
  • Il convient d’en manger 27 grammes.
  • On pensera à s’acquitter de son devoir de manger le maror ce soir-là.

COREKH כורך    : 

 
On prendra un morceau de la troisième matsa que l’on enroule de maror, on trempe le tout dans le ‘harosset, et on récite ce qui suit :

En souvenir de Hillel qui les mangeait ensemble…..

 

Notes :

  • On prendra 27 grammes de matsa, et 27 grammes de maror.
  • Il convient de les manger a priori en s’accoudant. Si on les a consommés sans s’accouder, il n’est pas nécessaire d’en consommer de nouveau.

CHOUL’HANE ‘OREKH שלחן עורך  : 

On dresse la table pour consommer le repas.


TSAFOUN:צפון                                                                     

A la fin du repas, on distribue à chacun un morceau de matsa réservé pour l’afikomène, que l’on complétera avec une autre matsa, pour obtenir 27 grammes pour chaque convive et on récite :

 

En souvenir

זֵכֶר

du sacrifice pascal

לְקָרְבַּן פֶּסַח

qui était consommé

הַנֶּאֱכַל

dans un état de satiété.

עַל הַשָּׂבָע

 

Notes :

  • Il convient de manger l’afikomène en s’accoudant, sans changer de place.
  • Certains ont coutume de consommer deux fois 27 grammes.
  • Après l’avoir consommé, et pour en garder le goût, on ne consommera que les coupes de vin, ou de l’eau, ou du café.
  • On s’efforcera de consommer l’afikomène avant la moitié de la nuit (‘hatsot).

BAREKH ברך :                                                                            

On se lave les extrémités des doigts (mayim a’haronim), on  remplit la troisième coupe, et on récite le Birkat hamazone.

On récite de nouveau la bénédiction sur le vin, et on boit la troisième coupe en s’accoudant.


HALLEL :   הלל   

On remplit la quatrième coupe, on récite le hallel en chantant avec joie, et on termine ainsi la haggada.

On consomme la quatrième et dernière coupe en s’accoudant.

Notes :

  • Il convient de s’efforcer de consommer la totalité de cette coupe d’un trait, pour pouvoir réciter la bénédiction finale après la consommation du vin.
  • On s’efforcera aussi de terminer le hallel et de consommer la dernière coupe, avant la moitié de la nuit (‘hatsot).
  • Ceux qui terminent plus tard, peuvent toutefois réciter la dernière bénédiction après le hallel.

NIRTSA  :      נרצה      

On demande à  D.ieu d’agréer toutes nos prières de cette soirée extraordinairement riche du calendrier juif, et de hâter la venue du Machia’h, pour voir enfin le Temple de Jérusalem reconstruit, afin que nous puissions tous, offrir en sacrifice, l’agneau pascal.

 

La fête de Pessah

בס''ד

Préparatifs pour le Seder

1. Matsa chmoura :

On aura soin de se procurer au moins trois matsot chmourot, c'est-à-dire des matsot faites à la main  avec de la farine, dont le blé a été protégé de l’humidité après la moisson.

Chaque personne homme ou femme, devra consommer au moins 108 grammes par soirée, l’équivalent de quatre volumes d’olive (cazayit) soit quatre fois 27 grammes.

 

2. Quatre coupes de vin :

On aura soin de préparer la quantité suffisante de vin ou de jus de raisin, pour chaque convive, homme ou femme, quatre fois 81 ml soit l’équivalent de quatre fois reviit.

On choisira de préférence du vin rouge de bonne qualité, n’ayant pas subi de thermolyse.

 

3.  Le ‘harosset :

Pâte composée de fruits pilés et d’épices.

Il convient de le préparer avec des fruits auxquels est comparée la communauté d’Israël : des figues, des noix, des dattes, des grenades, des pommes.

On y ajoutera du vin et des épices semblables à de la paille (cannelle, gingembre) en souvenir de la paille qu’ajoutaient nos ancêtres dans le mortier qu’ils pétrissaient en Egypte dans leur servitude.

 

4. Zeroa et betsa :

Depuis la destruction du Temple, nos Sages ont institué que deux sortes de plats cuits devaient se trouver sur le plateau du séder. L’un en souvenir du sacrifice pascal, l’autre en souvenir du sacrifice offert pendant la fête (‘haguiga) qui ne pourra être consommé que le lendemain.

Il est d’usage, que l’un de ces deux plats soit de la viande d’épaule appelée zeroa, en souvenir de la  délivrance que D.ieu leur a accordée  avec un bras étendu (zeroa).

Ce plat est rôti en souvenir de l’agneau pascal qui était rôti au feu.

Le second plat sera un œuf  bouilli, en souvenir de  la destruction du Temple.   

 

5.  Maror, carpass et ‘hazeret

Les herbes amères ou maror, ’hazeret (laitue, endives ou raifort) ainsi que le céleri ou carpass, devront être minutieusement examinés de toute trace d’insectes, la veille de la fête.

 

6.  Fauteuil pour s’accouder

Chez les anciens, les hommes libres avaient l’habitude de prendre leur repas  étendus, couchés sur la gauche.

C’est pour rappeler cette liberté acquise dans cette soirée de délivrance, que nous consommons les quatre coupes de vin ainsi que la matsa, en s’accoudant sur la gauche. 

On préparera donc son fauteuil dans la mesure de ses possibilités, de façon que l’on puisse s’accouder aisément sur la gauche.

 

Le mois de Nissan

בס''ד

« Le peuple juif a été délivré au mois de Nissan, et il le sera de nouveau au mois de Nissan.»  (Talmud Roch Hachana 11b)

 

« Cette néoménie sera pour vous la première des néoménies. Ce mois sera pour vous le premier des mois de l’année.» (Exode 12,1)

                                                                

C’est par le mois de Nissan que commence l’histoire du peuple d’Israël. La famille de Jacob s’élève au rang de nation libre Israël.

 

La libération d’Israël n’est pas le résultat d’une révolution, mais l’effet de la protection particulière et de l’intervention constante et miraculeuse, de la Providence divine en faveur d’Israël.

 

Elle a été la révélation de D.ieu dans l’histoire de l’humanité, en sa qualité de justicier réduisant à l’impuissance les persécuteurs d’Israël, et en sa qualité de guide des peuples, choisissant Israël pour proclamer Son unité, et la loi morale qui émane de Lui.

Le mois de Nissan est un mois particulièrement riche du calendrier juif.

C’est le premier Nissan, que fut érigé le Tabernacle dans le désert.

A partir du premier Nissan, chacun des douze princes des douze tribus d’Israël a offert son sacrifice d’inauguration. Ainsi chacun des douze premiers jours fut un jour de fête pour le prince et sa tribu.

Aucune supplication ou ta'hanoun n'est récitée, pendant tout le mois.

On a l'usage de lire chaque jour  pendant les douze premiers jours du mois, le paragraphe tiré des Nombres chapitre 7, relatif aux offrandes des douze princes lors de l’inauguration du Tabernacle (michkan), le treizième étant réservé à la lecture correspondant au candélabre.

 

Birkat Haïlanot : prière sur les arbres en fleurs

Il est d’usage de réciter, pendant le mois de Nissan, une bénédiction une fois par an, lorsqu’on voit des arbres fruitiers en fleurs, au moins deux, si possible d’espèces différentes :

 

Tu es source de bénédictions

 Hachem

בָּרוּךְ אַתָּה

ה'

notre D.ieu

אֱלֹהֵינוּ

Roi de l’univers

מֶלֶךְ הָעוֹלָם

  qui a créé un monde sans imperfection

שֶׁלֹּא חִסַּר בְּעוֹלָמוֹ כְּלוּם

et y a créé

וּבָרָא בּוֹ

de bonnes créatures

בְּרִיּוֹת טוֹבוֹת

et de bons arbres

וְאִילָנוֹת טוֹבוֹת

pour en  faire profiter

לְהַנוֹת בָּהֶם

l’espèce humaine.

בְּנֵי אָדָ

 

Cette bénédiction peut être récitée aussi bien par les hommes que par les femmes.